ARTICLE PREMIER.
DU FEU ÉTHÉRÉ,
ou du feu libre dans son état naturel.
lequel ce feu libre, mais éloigné de son état naturel, s’étend et déploie tous
les efforts dont il est capable pour recouvrer son état primitif.
ARTICLE PREMIER.
DU FEU ÉTHÉRÉ,
ou du feu libre dans son état naturel.
144. L’état naturel d’une matière quelle qu’elle soit, est celui qui est
simplement le propre de son essence ; c’est-à-dire, celui qu’elle a lorsqu’elle
n’est ni altérée, ni modifiée par aucune cause quelconque ; celui enfin qu’elle
conserverait si aucune autre matière n’agissait sur elle, en un mot, si elle
était seule dans la nature.
145. Le feu a, comme toute autre matière, un état qui est propre à son essence ;
état que je nomme son état naturel, et dans lequel il importe extrêmement de le
considérer, si l’on veut se former une juste idée de cette substance, et ne pas
lui attribuer, comme facultés essentielles, celles qu’elle acquiert dans ses
différens états de modification.
Pour abréger et simplifier l'expression, j'ai donné au feu considéré dans son
état naturel, le
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